Il y a un moment pour la discussion, la recherche, l’étude de l’histoire et des documents, comme il y a un moment pour hurler, rugir, se rouler par terre. De même, il y a place pour la relaxation, la détente, la familiarité. Mais il y a aussi un temps pour le silence, la discipline et la concentration intense. […] Le metteur en scène doit avoir le sens du temps : c’est à lui de sentir le rythme du travail et d’en noter les étapes. Il y a un temps pour discuter les grands axes d’une pièce, un temps pour les oublier ; un temps pour découvrir ce qui ne peut être trouvé que dans la joie, l’extravagance et l’irresponsabilité.
L’espace vide / Peter Brook
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