La dernière lubie, c’est d’ouvrir des bars dans lesquels les pochtrons ne se trouvent pas à l’aise. Ton cœur de cible, tu le fous dehors. Après ils se plaignent tous de fermer. Mais un bar, ça ne tient pas avec trois touristes qui gueuletonnent un croque-monsieur. Il te faut du pilier, pour tenir, du gars prêt à vendre sa maison pour boire. Si tu vends de l’alcool, il te faut une clientèle de passionnés, pas des mateurs de kir à la fraise.
Vernon Subutex / Virginie Despentes
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