Chacun son côté

Aujourd’hui, près de cinquante églises d’Alsace fonctionnent toujours sous le régime du simultaneum. Beaucoup ont gardé leur mur, mais celui-ci est désormais assez largement ouvert. De même, protestants et catholiques célèbrent l’office sur un autel commun – chose impensable encore au XIXe siècle. Plus rare est l’église à simultaneum de Beaumont-lès-Valence (Drôme) qui fonctionne aujourd’hui encore comme telle. […] Là aussi, un mur coupe l’église en deux. Aux protestants, la nef et le portail principal ; aux catholiques, le chœur avec une entrée séparée. Comme en Alsace, le mur est aujourd’hui percé d’une large porte faisant communiquer les deux églises. L’œcuménisme de Vatican II est passé par là, sans parler de la déchristianisation : le combat cesse faute de combattants.

Histoire des murs / Claude Quétel

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Site Web créé avec WordPress.com.

Retour en haut ↑

%d blogueurs aiment cette page :