Le vêtement doit-il adhérer au corps comme une seconde peau et épouser étroitement tous ses reliefs, ou faut-il au contraire qu’il l’enveloppe dans une forme ample et mouvante ayant sa silhouette propre ? Le monde animal lui-même balance entre ces deux formules, puisque les écailles du serpent fournissent le modèle du collant, tandis que le plumage de l’oiseau – plus ou moins hérissé – l’entoure d’une masse légère, mobile et aérée.
Célébrations / Michel Tournier
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