Et ils sont fiers d’eux, maintenant, tout contents, attendant les félicitations du grand frère, parce que rapter un malade dans un hôpital, selon eux, ça doit mériter une décoration… D’un autre côté, ils m’ont rendu ma Julie. Fidèle à moi-même, j’hésite donc entre deux extrêmes : leur foutre la raclée de leur vie ou les serrer contre mon cœur. […]
Silence du grand frère, long silence réfléchi. Puis, la sentence :
– Vous êtes des amours, tous les deux, vous venez de me faire la plus grande joie de ma vie… et maintenant foutez-moi le camp si vous ne voulez pas que je vous assomme sur place.
La fée carabine / Daniel Pennac
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