Ce qui compte, c’est la marche, c’est la course avec ces tortillons de vase qui se glissent entre les orteils, c’est surtout l’odeur puissante de toute cette vie dénudée, comme celle d’un corps nu dont on vient de rejeter les couvertures, une odeur pleine de fermentations, mais dont le sel et l’iode préservent la tonique pureté.
Contemplations / Michel Tournier
Votre commentaire